Mise à jour sur la foresterie urbaine dans la région de l’Atlantique – Automne 2020

Tree Canada

La plupart, voire la totalité des municipalités de la région Atlantique ont connu un début d’année au ralenti en matière de projets de foresterie urbaine en raison des restrictions liées à la COVID-19. Nous nous adaptons tous à cette « nouvelle réalité » et nous avons également dû faire face à un été très sec sur la côte est (l’année la plus sèche jamais enregistrée selon certains prévisionnistes), ce qui a entraîné le report de nombreux projets de plantation d’arbres jusqu’au printemps 2021.

À Fredericton, au Nouveau-Brunswick, les conditions de sécheresse estivales ont été sans précédent. Garantir une quantité d’eau appropriée pour les arbres récemment plantés, le gazon, ainsi que les plantes annuelles et vivaces est rapidement devenu un enjeu essentiel et à plein temps. Nous constatons de très bons résultats avec les sacs d’arrosage Treegator® : plus de 800 seront utilisés dans la collectivité d’ici la fin de la saison de plantation en 2021. Nous avons traité 280 ormes avec le vaccin DutchTrig® à la mi-juin et 80 frênes avec du TreeAzin en juillet, tandis que nous avons installé, puis collecté 38 pièges verts collants sans détecter la présence de l’agrile du frêne à Fredericton jusqu’à présent, ce qui est une excellente nouvelle! Les enlèvements d’arbres, la taille et les ordres de travaux se poursuivent comme d’habitude. Début septembre, 400 arbres ont été plantés.

À Halifax, en Nouvelle-Écosse, les partenariats de recherche et de surveillance avec l’Université Dalhousie dans le cadre du plan de gestion de la forêt urbaine continuent. Le rapport final n’est pas encore achevé, mais un projet important comportait une analyse qui s’appuie sur des données communiquées par les résidents concernant notre programme d’élagage cyclique sur sept ans. Cette analyse a indiqué une diminution significative des demandes d’élagage « réactif » dans les quartiers qui avaient bénéficié du traitement d’élagage « proactif » (comme escompté). Cela encourage l’investissement dans ce programme, car les coûts de maintenance proactive sont bien moins élevés que ceux de la maintenance réactive.

Halifax a également reçu la désignation Tree Cities of the World, une reconnaissance très importante pour la municipalité.

Autre événement notable : l’installation des premières cellules de sol grâce à un financement privé au complexe Queens Marque de la rue Lower Water à Halifax (quatre arbres). Jusqu’ici, les seules installations de technologies d’amélioration du sol avaient été financées par des fonds publics, et l’expérience limitée de cette technologie s’était traduite par des coûts d’installation bien plus élevés que dans le centre et l’ouest du Canada. Grâce à une plus grande expérience dans l’installation de ces produits et un environnement plus compétitif dans le secteur privé, les coûts devraient baisser et rendre ces technologies plus abordables et plus attractives pour une utilisation future à Halifax.

À Moncton, au Nouveau-Brunswick, la plupart des projets de plantation d’arbres ont été suspendus jusqu’au printemps prochain, à l’exception des arbres dont le remplacement était garanti (100 arbres ont été plantés) et 20 plantations commémoratives ont eu lieu cet été avec un arrosage en continu. Tous les frênes de la ville (580) ont été inspectés pour détecter la présence de l’agrile du frêne et 350 d’entre eux ont été traités avec du TreeAzin à partir de début juin et jusqu’à la fin du mois d’août. Les arbres restants (230) devront être enlevés en raison de problèmes de santé ou de structure pour lesquels le traitement contre l’agrile du frêne ne permettra pas de les remettre en santé. Les pièges collants à agrile du frêne ont été installés dans plus de 20 lieux à travers la ville cette année afin de continuer à surveiller la propagation de ce ravageur.

Jim Landry de Landscape NB dit avoir constaté une augmentation des plantations d’arbres sur des propriétés privées cette année, une conséquence positive de la COVID-19 car plus de personnes sont restées chez elles au printemps. La plupart des pépinières ont épuisé leurs stocks d’espèces d’arbres exotiques, ce qui donnera l’occasion de planter et cultiver plus d’espèces indigènes à l’avenir.

Nous restons tous positifs et à l’affût des occasions que la COVID-19 pourrait nous apporter pour la suite.

 

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