À propos de cette bourse
La Bourse d’études en foresterie urbaine d’Arbres Canada est offerte à des étudiantes ou des étudiants canadiens qui s’intéressent vivement à la foresterie urbaine et qui y consacrent des efforts à travers leurs études ou leurs activités bénévoles ou parascolaires. La bourse couvrira les frais de déplacement, d’hébergement, de repas et d’inscription de deux personnes qui sont aux études à temps plein (une au premier cycle et une aux cycles supérieurs) pour assister à la Conférence canadienne sur la forêt urbaine, qui se tient tous les deux ans au Canada. Son montant est d’environ 3 000 $.
Les candidatures doivent montrer une implication conséquente de la personne dans des activités de sensibilisation, de bénévolat ou parascolaires en lien avec la foresterie urbaine. Elles seront évaluées selon les échanges avérés avec la communauté de la foresterie urbaine et selon les activités connexes, les études académiques formelles et informelles et la qualité de la référence.
Les candidatures pour la Bourse d’études sont maintenant fermées. Tous les candidats seront informés par courriel avant la fin du mois de juin. Les gagnants seront annoncés publiquement lors de la Conférence canadienne sur la forêt urbaine en octobre.
Savannah Bissegger O'Connor
Étudiante en maîtrise de foresterie à l’Université Laval, Savannah dirige le premier inventaire d’arbres sur des terrains privés de la Ville de Québec qui s’appuie sur la science participative, c’est-à-dire que les résidentes et les résidents participent activement à la collecte des données sur leurs propres arbres. Elle a commencé à s’intéresser aux paysages urbains lors de ses études de premier cycle à l’Université McGill, où elle a découvert le projet Connexion Montérégie, une étude sur la connectivité écologique dans la zone en pleine suburbanisation où elle a grandi. Témoin de la rapide transformation des vergers et des espaces verts qu’elle aimait tant en complexes immobiliers dans sa ville d’origine, elle s’est intéressée aux façons de créer des espaces urbains durables et biodivers.
En tant qu’assistante de recherche à la Réserve naturelle Gault de McGill à Mont-Saint-Hilaire, elle a acquis de solides connaissances en science citoyenne et en techniques géospatiales appliquées à des projets tels que la surveillance de plantes envahissantes et des recherches sur la faune à l’aide d’imagerie thermique de drone. Lors de ses études de premier cycle, Savannah a mené un projet de télédétection sur la santé et la connectivité des espaces verts de Montréal, ce qui l’a initiée à l’écologie urbaine.
Sa recherche de maîtrise s’appuie sur des méthodes quantitatives et qualitatives pour explorer les rôles de la population dans la santé des forêts urbaines, y compris les pratiques d’entretien des arbres et la collecte de données. Elle entend démontrer qu’une approche ascendante de la collecte de données sur les arbres privés – en nouant des relations solides basées sur le respect et la sensibilisation avec la population locale – peut améliorer la mobilisation et encourager une gestion collaborative et durable des espaces verts urbains.
Louis-Vincent Grand-Maison
Profondément passionné d’écologie et engagé envers le bien-être collectif, Louis-Vincent est devenu un catalyseur de changement grâce à ses collaborations avec les administrations municipales dans le cadre de projets environnementaux innovants. Il a développé indépendamment des initiatives comme les corridors de biodiversité à Brossard et Saint-Constant et a créé la Forêt FLASH, une micro-forêt qui compte désormais plus de 1 500 arbres. Ces projets ont été soutenus par des organisations partenaires, des responsables municipaux et des citoyens soucieux de l’environnement. En allant à la rencontre des collectivités et en sensibilisant les jeunes grâce à des plantations d’arbres et des programmes éducatifs, il favorise un fort sentiment d’appartenance et garantit les bienfaits à long terme de toutes ses initiatives.
Sur le campus de l’Université Laval, Louis-Vincent s’investit activement pour encourager les étudiantes et les étudiants à se mobiliser à leur façon. Tout au long de ses études, il a occupé des rôles de leadership dans cinq associations étudiantes. En tant que coprésident de Univert Laval, il a notamment piloté des projets environnementaux qui ont transformé le campus en un lieu de vie plus vert et plus durable. Par ailleurs, son engagement dans le cadre de la Semaine des sciences forestières a permis de sensibiliser le public à des questions essentielles en matière de foresterie telles que les feux de forêt et l’importance des terres humides.
Actuellement étudiant à la maîtrise en télédétection, il fait progresser la foresterie urbaine grâce à la recherche en utilisant des drones et l’apprentissage machine pour identifier des espèces d’arbres. En adoptant cette approche multidisciplinaire, Louis-Vincent vise à améliorer ses contributions au verdissement de nos villes grâce à ses initiatives actuelles et futures.
Sophie Nitoslawski
Sophie Nitoslawski est candidate au doctorat en foresterie urbaine et chercheuse en développement durable à l’Université de la Colombie-Britannique. Elle a su qu’elle était réellement fascinée par les arbres et les forêts lorsque, dans le cadre de l’un de ses cours de premier cycle, équipée de raquettes à neige et de moufles, elle a dû identifier et mesurer des arbres dans une forêt vierge.
Après avoir obtenu son baccalauréat en études environnementales à l’Université McGill, elle a bénéficié d’un financement pour poursuivre ses travaux universitaires à l’Université Dalhousie. Son objectif ultime? Protéger nos forêts et renforcer les multiples bienfaits qu’elles nous apportent. Suite à sa maîtrise, elle a travaillé en tant qu’inspectrice en arboriculture pour la Ville de Montréal, où elle a acquis une précieuse expérience en gestion de programmes de foresterie urbaine, en évaluation et inspection des arbres ainsi qu’en éducation du public à la foresterie urbaine.
Elle prend un réel plaisir à utiliser ses compétences en leadership pour échanger avec les citoyens, les étudiants, les professionnels et les chercheurs afin d’alimenter le dialogue concernant l’importance des espaces verts et d’une gestion efficace des forêts en vue de bâtir des collectivités plus saines et plus durables.
Laura Nguyen
Laura est une étudiante diplômée du programme de maîtrise en conservation des forêts de la faculté de foresterie de l’Université de Toronto, ainsi qu’une stagiaire d’été en foresterie urbaine à la ville de Toronto, où elle dirige actuellement un projet visant à dresser un inventaire complet de tous les services de foresterie urbaine, notamment la plantation, l’entretien, la protection et la planification des arbres.
Elle a été éducatrice nature au High Park Nature Centre, un organisme environnemental à but non lucratif, où se trouve la plus grande forêt urbaine de Toronto, et a été bénévole pour LEAF (Local Enhancement and Appreciation of Forests) en tant que l’un de leurs jeunes leaders de la forêt urbaine pour mettre en œuvre leur programme Adopt-a-Park-Tree, qui engageait les résidents locaux avec les arbres de leur parc en les arrosant, en les paillant et en surveillant leur santé.
Enfin, en 2018, le conseil municipal de Toronto a adopté une motion visant à accroître la protection des arbres à Toronto, qui a été dirigée par Laura, avec le mentorat de la conseillère municipale de Toronto Sarah Doucette. La motion PE25.1, intitulée Protection des arbres par l’ajustement du comité, comprend huit actions que la ville peut entreprendre pour combler les lacunes en matière de protection des arbres.