Vancouver urban trees

Recueil des meilleures pratiques de gestion des forêts urbaines

Chapitre 18. Incendies et interface urbaine-rurale


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Incendies et interface urbaine-rurale

En 2016, des feux de forêt ont forcé 80 000 habitants de Fort McMurray et d’autres collectivités du nord de l’Alberta à évacuer leurs habitations et détruit plus de 2 400 bâtiments occasionnant au passage des dégâts estimés à 3,8 milliards de dollars. La Colombie-Britannique a déclaré l’état d’urgence en 2018 lors de sa pire saison des feux jamais enregistrée, forçant 3 200 personnes à évacuer et près de 22 000 à rester en alerte. Les incendies de forêt sont une force naturelle dans la régénération des écosystèmes forestiers. Toutefois, comme nos collectivités s’élargissent et englobent maintenant des composantes de la forêt naturelle, et comme le changement climatique continue d’accroître les risques de feu, la gestion des incendies est devenue un sujet de plus en plus préoccupant. L’accroissement du risque des feux de forêt entraîne également une augmentation des risques pour les périphéries urbaines qui entrent en contact avec les zones sauvages ou boisées.

La gestion des incendies comprend des techniques de gestion forestière appropriées, l’éducation du public et la modification des pratiques de construction et d’aménagement paysager pour les particuliers et les collectivités. Les particuliers peuvent réduire le risque pour les habitations en utilisant des matériaux ignifugés, en plantant des espèces résistant au feu à proximité des bâtiments et en réduisant la densité des arbres dans un rayon de 100 mètres autour des bâtiments. Quant aux collectivités, elles ont la possibilité de mettre en place des initiatives de plus grande envergure telles que la réalisation d’une évaluation des feux de forêt, l’identification des facteurs qui augmentent le risque d’incendie dans la zone urbaine et la définition d’objectifs visant à réduire ce risque. Les parcs urbains peuvent avoir recours au brûlage, comme à High Park à Toronto, afin d’éliminer les feuilles et les branches mortes, de limiter la propagation des espèces envahissantes et d’encourager la profusion d’espèces de plantes indigènes.

Ressources en ligne canadiennes :

Ressources bibliographiques :

Calkin, D. E., Cohen, J. D., Finney, M. A. et Thompson, M. P. (2014). How risk management can prevent future wildfire disasters in the wildland-urban interface. PNAS, 111(2), 746-751. https://doi.org/10.1073/pnas.1315088111

Moritz, M. A., Batllori, E., Bradstock, R. A., Gill, A. M., Handmer, J., … Syphard, A. D. (2014). Learning to coexist with wildfire. Nature, 515, 58-66. https://www.nature.com/articles/nature13946

Stocks, B. J. et Martell, D. L. (2016). Forest fire management expenditures in Canada: 1970-2013. The Forestry Chronicle, 92(3), 298-306. https://doi.org/10.5558/tfc2016-056

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