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Recueil des meilleures pratiques de gestion des forĂȘts urbaines

Chapitre 17. Gestion des eaux de ruissellement et forĂȘts urbaines


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Gestion des eaux de ruissellement et forĂȘts urbaines

Au cours des derniĂšres annĂ©es, les municipalitĂ©s Ă  travers le pays ont connu des inondations dĂ©vastatrices suite Ă  de fortes pluies. Les forĂȘts urbaines aident Ă  rĂ©duire la quantitĂ© d’eaux de ruissellement qui s’écoulent dans les collecteurs d’eaux pluviales. Les arbres attĂ©nuent les eaux de ruissellement par Ă©vaporation, interception, rĂ©duction de l’érosion du sol et augmentation de sa capacitĂ© d’absorption. Ils peuvent Ă©galement absorber et Ă©liminer les traces de produits chimiques toxiques tels que les mĂ©taux, les combustibles et les solvants (United States Environmental Protection Agency, 2013). Les forĂȘts urbaines permettent ainsi de rĂ©duire les risques d’inondation en cas de prĂ©cipitations extrĂȘmes tout en amĂ©liorant la qualitĂ© globale de l’eau de la ville (The Mersey Forest, 2014).

Les facteurs qui influent sur le niveau d’interception et d’évapotranspiration comprennent l’espĂšce d’arbre, la stature, la taille et la densitĂ© de la surface foliaire. L’augmentation du couvert forestier est un moyen simple qui permet d’aider Ă  contrĂŽler le ruissellement et Ă  rĂ©duire sa quantitĂ© globale. Les municipalitĂ©s peuvent Ă©tablir des objectifs ou des recommandations en matiĂšre de gestion des eaux pluviales Ă  travers leurs forĂȘts urbaines. Par exemple, la Ville de Toronto vise Ă  limiter le ruissellement Ă  au moins 50 % de la quantitĂ© de prĂ©cipitations annuelles de la ville. Les sites doivent quant Ă  eux retenir au moins 5 mm des prĂ©cipitations lors de chaque Ă©pisode pluvieux (Toronto Green Streets Technical Guidelines, 2017). Les municipalitĂ©s ont Ă©galement la possibilitĂ© de mettre en place des frais pour la gestion des eaux pluviales, en fonction du pourcentage de surfaces impermĂ©ables ou d’autres indicateurs, afin d’encourager les propriĂ©taires Ă  limiter l’ampleur du ruissellement. Les villes de Mississauga et de Kitchener ont par exemple mis en place ce type de frais (Environmental Commissioner of Ontario, 2016).

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