Rouille vésiculeuse du pin blanc

Introduite par des semis de pin importés d’Europe vers New York (1906) et vers Vancouver (1910).
S’est propagée lentement à travers l’Amérique du Nord.

Ce champignon attaque plusieurs espèces de pin, particulièrement le Pin blanc, le Pin argenté, le Pin à sucre, le Pin à blanche écorce, le Pin flexible et le Pin blanc du Sud-Ouest.
Le champignon pénètre les feuilles et se répand dans les branches.
La maladie a un cycle de vie complexe et ne peut pas se propager directement de pin à pin mais doit se développer sur un hôte intermédiaire : les feuilles de Groseilliers (Ribes spp.).
Le champignon semble avoir peu d’impact sur les Groseilliers.

Les semis sont les plus vulnérables et sont généralement tués.
Les arbres plus âgés peuvent avoir des branches ou cimes tués par le champignon mais survivront tant que le tronc n’est pas infecté.
L’arbre meurt quand l’infection ceinture son écorce.

Les efforts passés consistaient à éliminer l’hôte intermédiaire (Groseilliers) où à les empêcher de pousser dans les régions à forte culture de pins.
Empêcher le transport de jeunes plants de pépinière à pins des régions infectées vers les régions indemnes de la maladie.
Élaguer les branches inférieures pour réduire la probabilité que l’infection migre à l’écorce.
Développer des souches résistantes à la maladie pour replantation.

Les destructeurs des arbres : Rouille vésiculeuse du pin blanc