Vancouver urban trees

Recueil des meilleures pratiques de gestion des forêts urbaines

Chapitre 15. Insectes et maladies des forêts urbaines


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Insectes et maladies des forêts urbaines

Les arbres urbains affrontent plusieurs stress, y compris un espace limité pour la croissance des racines, des sols compactés et pauvres en éléments nutritifs et des polluants atmosphériques qui les rendent vulnérables aux insectes et aux maladies (Forum canadien du climat, 2016). En outre, avec le changement climatique, les températures et la sécheresse augmentent, ce qui accroît encore davantage la vulnérabilité des forêts urbaines face aux insectes et aux maladies (Dale et Frank, 2017). Bien que la plupart des espèces d’insectes soient bénéfiques pour les arbres, certaines d’entre elles peuvent les blesser et affaiblir leur structure en provoquant la chute des feuilles dans la couronne, en aspirant la sève et en faisant des trous dans l’écorce, provoquant ainsi des dégâts importants et coûteux sur la forêt urbaine. Par exemple, l’agrile du frêne est considéré comme responsable de la mort de dizaines de millions de frênes depuis son arrivée en Amérique du Nord. Le coût de cette invasion pour les municipalités canadiennes a été évalué à 2 milliards de dollars sur trente ans afin de traiter, remplacer et éliminer les arbres (Ressources naturelles Canada, 2018). Ainsi, la Ville de Montréal a déployé d’importants efforts en vue d’éradiquer ce ravageur, en éliminant un grand nombre de frênes, en reboisant les zones où ils se trouvaient et en versant des subventions aux résidents afin qu’ils se débarrassent des frênes infectés situés sur leurs propriétés.

Les insectes et maladies des forêts urbaines ont également des impacts sociaux. Ils sont susceptibles d’avoir des conséquences sur la manière dont les résidents peuvent profiter des espaces naturels urbains en réduisant la valeur esthétique (Arnberger et al., 2017). Par exemple, à Montréal, la lutte contre l’agrile du frêne a perturbé l’accès à des pistes de ski de fond et à des sentiers forestiers. De plus, dans de nombreuses collectivités, l’emploi et les autres moyens de subsistance dépendent des zones boisées. Cela peut également avoir des conséquences sur le tourisme (par exemple, les terrains de camping et les sentiers de randonnée).

Ressources en ligne canadiennes :

Ressources en ligne non canadiennes :

Ressources bibliographiques :

Arnberger, A., Schneider, I. E., Ebenberger, M., Eder, R., Venette, R. C., Snyder, S. A., Gobster, P. H., Choi, A. et Cottrell, S. (2017). Emerald ash borer impacts on visual preferences for urban forest recreation settings. Urban Forestry & Urban Greening, 27, Octobre 2017, 235-245. https://doi.org/10.1016/j.ufug.2017.08.004

Dale, A. G. et Frank, S. D. (2017). Warming and drought combine to increase pest insect fitness on urban trees. PLoS ONE 12(3): e0173844. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0173844

LaDeau, S. L., Allan, B. F., Leisnham, P. T. et Levy, M. Z. (2015). The ecological foundations of transmission potential and vector‐borne disease in urban landscapes. Functional Ecology, 29(7), 889-901. https://doi.org/10.1111/1365-2435.12487

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